mardi 20 novembre 2007

Nicolas (enchanté) et Daniel Radcliffe (enchanteur)


Le 23 juillet dernier, Daniel Radcliffe a fêté son 18e anniversaire. En guise de beau cadeau, il reçu la modique somme de 20 millions de livres sterling (29 millions d'euros) soit son salaire pour ses sept années de tournage passées dans la peau du jeune sorcier. A l’image de la cicatrice en forme d’éclair d’Harry Potter, son personnage lui colle à la peau. Il aura beau tourner tous les films qu’il veut, pour beaucoup, il est et restera encore et toujours Harry Potter. Cette popularité, le jeune anglais la gère plutôt bien. Les pieds sur terre, il prend ce succès avec philosophie. Entre deux scènes du nouvel épisode qu’il tourne actuellement, « Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé », Daniel Radcliffe revient pour nous sur la saga…
Depuis le premier épisode, comment pouvez-vous décrire votre évolution en tant qu’acteur ?
Je m’améliore de film en film. Avec tous les réalisateurs différents qui se suivent dans cette saga, j’apprends toujours quelque chose de neuf sur le métier d’acteur. J’ai commencé à tourner Harry Potter quand j’avais 11 ans. Aujourd’hui, je prends les choses plus sérieusement. Au début, pour moi, ce n’était que de l’amusement. Maintenant, je considère tout ce que je fais comme un véritable travail.
Toujours jouer le même personnage, vous ne trouvez pas ça ennuyeux ?
Peut-être… Oui… mais seulement parce que je n’ai pas encore tourné beaucoup d’autres films. En attendant, c’est toujours un bonheur pour moi de revenir sur le plateau d’un Harry Potter.
Vous êtes en train de tourner le 6e épisode « Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé ». Quelles surprises nous attendent dans ce film ?
Je ne veux pas tuer le suspens mais je dirais que ce film sera très proche du livre. Tout ce qui a fait le succès du livre, vous le retrouverez dans cette nouvelle histoire.

lundi 12 novembre 2007

Benoit (arrivé près de chez lui) et Nicolas (sur le podium)


Imaginez un instant Claude Sautet, réalisateur romantique et intimiste français, à qui l’on doit, entre autres, « César et Rosalie » (avec Romy Schneider et Yves Montand), mettant en scène le fracassant « Seigneur des Anneaux ». Un drôle de mélange, non !?! Une composition à la fois douce et détonante. Voilà comment, en tout cas, Benoit Poelvoorde définirait le film « Les deux mondes » de Daniel Cohen. Un film dont la sortie est prévue chez nous le 21 novembre.
C’est réellement comme cela que vous voyez ce film ?
Tout à fait ! Pour moi, ce film, c’est Claude Sautet dans « Le Seigneur des Anneaux ». Mais attention, pas l’inverse (rires).
Dommage car ça pourrait être drôle !
C’est vrai qu’on pourrait tourner une suite super drôle. Imagine un peu la tribu dont je suis le maître qui débarque à Paris. Waouw ! Ce sont des barbares quand mêmes. Ils se bouffent entre eux. Ce sont des cannibales.
Qu’est-ce qui a été compliqué pour vous pendant ce double tournage ?
Les cascades, sans hésitation. En Afrique du Sud, je me suis pété une côte. Et jouer avec une côte cassée, ce n’est pas rien. Dans ce film, je n’arrête pas de courir et de hurler. Je me suis d’ailleurs pris une gamelle qui sera sûrement dans le bêtisier du film. Quand j’y repense, je me suis pris un gadin à fond de balle. Tu me vois disparaître du cadre et tu sens que je me suis fait super mal.
Vous n’aviez pas de doublure cascade ?
Non parce que la production n’a trouvé personne qui courrait comme moi. En fait, vous devez savoir que j’ai une bête gueule quand je cours. Et ma doublure n’a jamais réussi à m’imiter parfaitement.

Ca balance pas mal...

Bon, je n'aime pas dire du mal des gens mais là, ça ne peut pas réellement rester secret. Vous savez que Monica Bellucci sort avec Vincent Cassel!?! Ca vous le savez. Mais savez-vous que le véritable nom de Vincent Cassel est... Vincent Crochon! Si Monica veut dire Monique en italien... Alors, aussi simple et évident que 1+1=2, Monica Bellucci s'appelle en réalité... Monique Crochon! Tout de suite, là, c'est moins sexy :-)

Monica (belle aussi) et Nicolas (pas mal non plus)


Pour un homme aux faiblesses profondément humaines comme les miennes, interviewer Monica Bellucci reste un exploit hors du commun. D’abord, parce que je devais terriblement me concentrer sur mes questions et non sur sa magnifique bouche d’où sortent ses réponses agréablement teintées de ce petit accent italien qui fait (presque) tout son charme. Ensuite, parce que la belle Monica arrive toujours à vous faire croire que vous êtes le plus beau à ses yeux. Elle vous envoûte et vous en perdez facilement votre latin, votre français et tout ce qui vous raccroche à la réalité. Le souffle coupé, j’ai dû m’y reprendre à deux fois. Ca tombe bien vu qu’elle venait présenter ce jour-là son nouveau film « Le deuxième souffle » d’Alain Corneau (en salles depuis le 24 octobre), remake du cultissime film éponyme de Jean-Pierre Melville…
Dans ce monde de brutes, vous êtes la douceur. Vous incarnez une femme fatale à l’image de toutes ces actrices vues dans les années 60…
Bien sur… quand tu penses au film noir, tu imagines une héroïne blonde avec des courbes. C’est ce que je suis dans le film. Je suis une femme forte avec une féminité poussée à l’extrême. Je me suis teint les cheveux en blond en laissant des racines noires juste pour rappeler que Manouche vient de la rue et qu’elle s’est reconstruite. Ses racines noires ont un vrai sens.
Comment faites-vous pour gérer votre vie professionnelle et votre vie de famille ?
Ma fille Deva (ndlr : sa fille née le 12 septembre 2004) m’accompagne partout. Elle ne va pas encore à l’école donc c’est plus simple. Elle a été dans toutes les maternelles du monde (rires). Quand elle ira à l’école, je vais sûrement beaucoup moins voyager. Je veux rester avec elle et je ferai alors un film par an. J’ai un enfant magnifique et je suis prêt à changer ma vie pour elle !