jeudi 18 octobre 2007

Jackie (n°12 dans le menu)


Entre deux bastons, l'ambassadeur chinois Han devrait bientôt révéler l'identité du maître du plus puissant syndicat criminel du monde, les Triades chinoises. L’inspecteur Lee est chargé de le protéger… Oui mais voilà, c’était sans compter la présence de Carter, infatigable gaffeur… Tatatatinnnnnnnn... Vous l'aurez compris (enfin je l'espère) en lisant ce pitch, rien de bien transcendant pour ce nouvel épisode "Rush hour". Pour tout dire, "Rush hour 3" (en salles depuis le 17 octobre) reprend et arrange les mêmes gags vus dans les deux premiers opus. Ce n’est pas fort original mais ça passe. Voilà donc une comédie d’action familiale agréable plus que renversante… En attendant, cela fait plus de 30 ans que Jackie Chan exécute ses propres cascades au cinéma sans doublure. Virevoltantes, spectaculaires et drôles, elles ne sont pas sans danger pour l’acteur. Chan s’est déjà brisé tous les os du corps… C'est le prix à payer pour l'originalité. En interview, Jackie s'explique: "A chaque film, je veux faire quelque chose de différent. Pour être honnête, il n’y a plus rien de neuf au cinéma… en tout cas dans les films d’action. Stallone, Bruce Willis, Wesley Snipes, moi, Vandamme… on fait tous la même chose. On passe à travers les vitres, on se bat sur un canapé. Aujourd’hui, pour moi, il faut se battre dans l’intérêt de l’histoire !"

Nicolas (connu) et Bernard (inconnu)

« Isabelle a les yeux bleu. Les yeux bleus Isabelle a…»
Ca c’était…
- Stéphanie de Monaco…
Non! En fait ça, c’était les Inconnus. Depuis, ils sont devenus célèbres et ont tous mal tourné. Tous sauf un… Bernard Campan. Des 3, c’est le seul qui s’en est réellement sorti. Acteur incroyable, il n’a tourné que des drames comme, entre autres, « L’homme de ma vie » et « Se souvenir des belles choses ». Ce n’est donc pas étonnant de le retrouver pour son premier film en tant que réalisateur dans un drame, « La face cachée ». Après des années de vie commune, c’est la routine qui tient le mariage d’Isa et de François. Ils vivent à 2 et pourtant ils ont l’impression d’être des étrangers. Aujourd’hui, ils vont devoir se retrouver… Pour Bernard Campan, « La face cachée » est un projet on ne peut plus personnel. Il a quasi tout fait. Il l’a écrit, interprété et réalisé. Délicat, beau et triste à la fois, extrêmement bien joué, avec « La face cachée » (en salles depuis le 3 octobre), vous découvrirez un artiste plein de talents !
- Stéphanie de Monaco!?
NON!!! Bernard Campan!

Nicou et Loulou pour pas cher


Pour les uns, Jean Dujardin sera toujours le Loulou de Chouchou. Pour les autres, il sera éternellement Brice de Nice, tout de jaune vêtu attendant la vague sur une mer plate et sans marée. Mais au-delà de toutes les étiquettes qu’on peut lui coller, Jean Dujardin reste un acteur à part entière. Doué, il peut tout jouer, tous les rôles, tous les genres. De la comédie (« OSS 117 ») au drame (« Contre-enquête »), il est à l’aise partout. Et il le prouve une fois encore dans « 99 francs » de Jan Kounen (en salles chez nous depuis le 26 septembre), le film inspiré du roman éponyme de Frédéric Beigbeder. Sans brader son talent, Jean se vend pour « 99 francs ». Une affaire en or !
Dans ce film, Octave, votre personnage, est cynique et égoïste ! Rassurez-nous, c’est un vrai rôle de composition ?
Oui ! (rires) C’est un égoïste romantique. Ne pas être soi, c’est ce qu’on demande au cinéma finalement. Vous savez ce que m’a dit Beigbeder avant le tournage ? Si tu accroches la perruque, les lunettes et la suffisance, ça devrait aller. Et puis le cynisme, c’est un genre que j’aime bien. Car après, il faut racheter la personne. L’acteur doit trouver ce qu’il y a de bon en son personnage. Au final, il faut qu’on l’aime. Si on ne s’attache pas, c’est mort.
Ce personnage, c’est Beigbeder, l’auteur. Vous l’avez rencontré ? Et quand il s’est vu à l’écran, que vous a-t-il dit ?
Ca doit être assez troublant de se voir de son vivant car il y a des passages dans le film, des moments, qui ont réellement marqués sa vie. Je crois qu’il restera assez discret là-dessus si vous le rencontrez. Moi, j’ai rencontré la bête, l’espèce de vampire de nuit. C’est quelqu’un de très attachant, difficilement accessible, brillant… évidemment, cynique. Un homme toujours dans l’ironie, dans le jeu, dans le charme. Bref, dans tout ce qu’il nous donne depuis le début. C’est-à-dire un mec qui crache dans le système et qui est dans le système. C’est ce qui fait sa force, sa patte.

samedi 13 octobre 2007

Alice et Nicolas qui, lui, est au Pays des Merveilles!


C'était le 27 septembre 2007. Ce jour-là, j'ai suivi le lapin blanc et il m'a directement conduit dans les bras de la belle Alice Taglioni. Elle présentait à Paris son nouveau film "Détrompez-vous" réalisé par Bruno Dega et Jeanne Le Guillou. L'histoire en 2 mots? Ou plutôt en 44 mots...
Thomas et Carole, Lionel et Lisa : deux couples officiels, un troisième qui nourrit en secret une relation passionnée. Quant au quatrième couple, formé par défaut, que va-t-il faire ? Se venger ? Non, détrompez-vous... Ils sont bien plus malins et amoureux que cela... Tatatatinnnnnn... Non non, détrompez-vous, cette histoire est réellement sympathique, drôle et tendre à la fois. Aux côtés d'Alice, vous retrouvez dans ce film Mathilde Seigner, François Cluzet et Roschdy Zem. Sa sortie est prévue chez nous en Belgique le 31 octobre.
En tout cas, en interview, la belle Alice m'a avoué qu'elle dort nue et que seul son chien lui est fidèle. Waouw, ça y est, je suis amoureux... Une fois de plus!