vendredi 7 décembre 2007

Nicolas (Buytaers) et Jerry (Seinfeld)


Jerry est mondialement connu pour (ou à travers) sa série télé humoristique "Seinfeld". Enfin presque mondialement connu car c'est plutôt l'écho de la Vallée de la Coulée du Grand Bronze qui résonne quand on prononce son nom en Wallonie. Il faut dire qu'à l'époque, cette série n'était diffusée que sur Canal + (aujourd'hui BeTv). N'empêche, le Jerry, il est super connu. Le voilà maintenant passé du petit au grand écran avec un dessin animé en images de synthèse. Son titre? "Bee movie" (en salles dès le 12 décembre). De quoi ça parle? Barry Benson n'est pas une abeille ordinaire. Il n’a pas envie de travailler toute sa vie pour la fabrique de miel. Barry a de plus grands projets… mais pour y arriver il brise l’un des tabous de la ruche… parler aux humains... "J’ai tout de suite pensé qu’un dessin animé sur les abeilles, avec des fleurs, du miel et toutes ces couleurs, le jaune et le noir, serait très amusant. Surtout pour les enfants. Ils adorent les couleurs vives", raconte Jerry Seinfeld, à la fois scénariste, producteur et acteur du film. "Je me suis également dit que mon style d’humour pourrait très bien se combiner à cet univers coloré !" Pour les besoins de son script, le comique américain s'est également penché de très près sur la vie des abeilles. "J’ai lu pas mal de livres sur les abeilles. J’ai regardé une tonne de documentaires à la télévision. J’ai appris des tas de choses comme le fait qu’elles ne peuvent pas voler quand il pleut !"
Finalement, que faut-il en penser? Sans réellement piquer là où ça fait mal, "Bee movie" est on-ne-peut-plus politiquement correct. Voilà donc un dessin animé mielleux qui devrait surtout plaire aux plus petits !

jeudi 6 décembre 2007

Christian (bronzé) et Nicolas (pâlot)



Après avoir été Jacquouille, après avoir joué Thénardier dans « Les Misérables » pour la télé, Christian Clavier enfile une nouvelle fois ses guenilles et un vieux poncho pour servir le menu dans son « Auberge rouge » (sortie prévue ce 12 décembre). Un menu mortel… Okayyyyyyyyyy !
En écrivant le remake de « L’auberge rouge », non seulement vous vous attaquez à un classique du cinéma français, mais aussi à l’un de ses monstres sacrés qu’est Fernandel. Sans oublier que Claude Autant-Lara, le réalisateur de la version de 1951, n’était pas un manchot…
En fait, je ne m’attaque à rien du tout (il sourit). Vous savez il y a des films auxquels je ne m’attaquerais jamais comme « La traversée de Paris » (ndlr : toujours de Claude Autant-Lara). Ici, je l’ai réinterprété. J’ai repris l’histoire de base, qui est elle-même inspirée d’un tragique fait divers, et je l’ai réécrite avec mon comparse Michel Delgado. Nous sommes restés fidèles à l’original tout en nous accordant quelques digressions. Je trouvais l’exercice fort amusant. Surtout qu’à l’époque, ce film m’avait complètement effrayé. Cette histoire de cadavres dans une auberge a été chez moi à l’origine de nombreux cauchemars. En vacances, chaque fois que mon père nous obligeait à nous arrêter dans une auberge, je repensais au film. Je vous rassure, aujourd’hui, tout va mieux !
Peut-on parler de remake ?
Pas vraiment car il y a pas mal de différences entre ces deux films. Parlons plutôt de nouvelle adaptation.
Quelles sont justement les grandes différences entre votre version et celle de Claude Autant-Lara ?
Il y en a déjà une… et de taille. Fernandel jouait un moine. Dans cette version, Gérard Jugnot est abbé (rires). Claude Autant-Lara était communiste (ndlr : sur la fin de sa vie, il était lepeniste, comme quoi personne n’est parfait). Véritable bouffeur de curé, il voulait que son film soit un drame anti-clérical. Sauf que Fernandel, lui, voulait en faire une comédie. Vous avez donc un mélange des deux. Les seconds étaient vraiment superficiels. Seuls les aubergistes, idéalement interprétés par Françoise Rosay et Carette, et Fernadel comptaient. Pour cette nouvelle adaptation, comme je vous l’ai dit, j’ai repris le postulat de départ… des aubergistes tueurs dont la femme se confie à un prêtre qui sous le couvert du secret de la confession ne peut pas avouer aux clients de l’auberge qu’ils vont mourir. J’ai surtout remis en avant les seconds rôles… pour mettre tout le monde sur le même pied d’égalité. Ces clients sont tous issus de la haute bourgeoisie. En les affrontant à des aubergistes sans scrupules, avec tous les préjugés qu’ils véhiculent tous, je me suis tout de suite dit qu’il y avait là de bonnes choses pour réussir une comédie noire.

mardi 20 novembre 2007

Nicolas (enchanté) et Daniel Radcliffe (enchanteur)


Le 23 juillet dernier, Daniel Radcliffe a fêté son 18e anniversaire. En guise de beau cadeau, il reçu la modique somme de 20 millions de livres sterling (29 millions d'euros) soit son salaire pour ses sept années de tournage passées dans la peau du jeune sorcier. A l’image de la cicatrice en forme d’éclair d’Harry Potter, son personnage lui colle à la peau. Il aura beau tourner tous les films qu’il veut, pour beaucoup, il est et restera encore et toujours Harry Potter. Cette popularité, le jeune anglais la gère plutôt bien. Les pieds sur terre, il prend ce succès avec philosophie. Entre deux scènes du nouvel épisode qu’il tourne actuellement, « Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé », Daniel Radcliffe revient pour nous sur la saga…
Depuis le premier épisode, comment pouvez-vous décrire votre évolution en tant qu’acteur ?
Je m’améliore de film en film. Avec tous les réalisateurs différents qui se suivent dans cette saga, j’apprends toujours quelque chose de neuf sur le métier d’acteur. J’ai commencé à tourner Harry Potter quand j’avais 11 ans. Aujourd’hui, je prends les choses plus sérieusement. Au début, pour moi, ce n’était que de l’amusement. Maintenant, je considère tout ce que je fais comme un véritable travail.
Toujours jouer le même personnage, vous ne trouvez pas ça ennuyeux ?
Peut-être… Oui… mais seulement parce que je n’ai pas encore tourné beaucoup d’autres films. En attendant, c’est toujours un bonheur pour moi de revenir sur le plateau d’un Harry Potter.
Vous êtes en train de tourner le 6e épisode « Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé ». Quelles surprises nous attendent dans ce film ?
Je ne veux pas tuer le suspens mais je dirais que ce film sera très proche du livre. Tout ce qui a fait le succès du livre, vous le retrouverez dans cette nouvelle histoire.

lundi 12 novembre 2007

Benoit (arrivé près de chez lui) et Nicolas (sur le podium)


Imaginez un instant Claude Sautet, réalisateur romantique et intimiste français, à qui l’on doit, entre autres, « César et Rosalie » (avec Romy Schneider et Yves Montand), mettant en scène le fracassant « Seigneur des Anneaux ». Un drôle de mélange, non !?! Une composition à la fois douce et détonante. Voilà comment, en tout cas, Benoit Poelvoorde définirait le film « Les deux mondes » de Daniel Cohen. Un film dont la sortie est prévue chez nous le 21 novembre.
C’est réellement comme cela que vous voyez ce film ?
Tout à fait ! Pour moi, ce film, c’est Claude Sautet dans « Le Seigneur des Anneaux ». Mais attention, pas l’inverse (rires).
Dommage car ça pourrait être drôle !
C’est vrai qu’on pourrait tourner une suite super drôle. Imagine un peu la tribu dont je suis le maître qui débarque à Paris. Waouw ! Ce sont des barbares quand mêmes. Ils se bouffent entre eux. Ce sont des cannibales.
Qu’est-ce qui a été compliqué pour vous pendant ce double tournage ?
Les cascades, sans hésitation. En Afrique du Sud, je me suis pété une côte. Et jouer avec une côte cassée, ce n’est pas rien. Dans ce film, je n’arrête pas de courir et de hurler. Je me suis d’ailleurs pris une gamelle qui sera sûrement dans le bêtisier du film. Quand j’y repense, je me suis pris un gadin à fond de balle. Tu me vois disparaître du cadre et tu sens que je me suis fait super mal.
Vous n’aviez pas de doublure cascade ?
Non parce que la production n’a trouvé personne qui courrait comme moi. En fait, vous devez savoir que j’ai une bête gueule quand je cours. Et ma doublure n’a jamais réussi à m’imiter parfaitement.

Ca balance pas mal...

Bon, je n'aime pas dire du mal des gens mais là, ça ne peut pas réellement rester secret. Vous savez que Monica Bellucci sort avec Vincent Cassel!?! Ca vous le savez. Mais savez-vous que le véritable nom de Vincent Cassel est... Vincent Crochon! Si Monica veut dire Monique en italien... Alors, aussi simple et évident que 1+1=2, Monica Bellucci s'appelle en réalité... Monique Crochon! Tout de suite, là, c'est moins sexy :-)

Monica (belle aussi) et Nicolas (pas mal non plus)


Pour un homme aux faiblesses profondément humaines comme les miennes, interviewer Monica Bellucci reste un exploit hors du commun. D’abord, parce que je devais terriblement me concentrer sur mes questions et non sur sa magnifique bouche d’où sortent ses réponses agréablement teintées de ce petit accent italien qui fait (presque) tout son charme. Ensuite, parce que la belle Monica arrive toujours à vous faire croire que vous êtes le plus beau à ses yeux. Elle vous envoûte et vous en perdez facilement votre latin, votre français et tout ce qui vous raccroche à la réalité. Le souffle coupé, j’ai dû m’y reprendre à deux fois. Ca tombe bien vu qu’elle venait présenter ce jour-là son nouveau film « Le deuxième souffle » d’Alain Corneau (en salles depuis le 24 octobre), remake du cultissime film éponyme de Jean-Pierre Melville…
Dans ce monde de brutes, vous êtes la douceur. Vous incarnez une femme fatale à l’image de toutes ces actrices vues dans les années 60…
Bien sur… quand tu penses au film noir, tu imagines une héroïne blonde avec des courbes. C’est ce que je suis dans le film. Je suis une femme forte avec une féminité poussée à l’extrême. Je me suis teint les cheveux en blond en laissant des racines noires juste pour rappeler que Manouche vient de la rue et qu’elle s’est reconstruite. Ses racines noires ont un vrai sens.
Comment faites-vous pour gérer votre vie professionnelle et votre vie de famille ?
Ma fille Deva (ndlr : sa fille née le 12 septembre 2004) m’accompagne partout. Elle ne va pas encore à l’école donc c’est plus simple. Elle a été dans toutes les maternelles du monde (rires). Quand elle ira à l’école, je vais sûrement beaucoup moins voyager. Je veux rester avec elle et je ferai alors un film par an. J’ai un enfant magnifique et je suis prêt à changer ma vie pour elle !

jeudi 18 octobre 2007

Jackie (n°12 dans le menu)


Entre deux bastons, l'ambassadeur chinois Han devrait bientôt révéler l'identité du maître du plus puissant syndicat criminel du monde, les Triades chinoises. L’inspecteur Lee est chargé de le protéger… Oui mais voilà, c’était sans compter la présence de Carter, infatigable gaffeur… Tatatatinnnnnnnn... Vous l'aurez compris (enfin je l'espère) en lisant ce pitch, rien de bien transcendant pour ce nouvel épisode "Rush hour". Pour tout dire, "Rush hour 3" (en salles depuis le 17 octobre) reprend et arrange les mêmes gags vus dans les deux premiers opus. Ce n’est pas fort original mais ça passe. Voilà donc une comédie d’action familiale agréable plus que renversante… En attendant, cela fait plus de 30 ans que Jackie Chan exécute ses propres cascades au cinéma sans doublure. Virevoltantes, spectaculaires et drôles, elles ne sont pas sans danger pour l’acteur. Chan s’est déjà brisé tous les os du corps… C'est le prix à payer pour l'originalité. En interview, Jackie s'explique: "A chaque film, je veux faire quelque chose de différent. Pour être honnête, il n’y a plus rien de neuf au cinéma… en tout cas dans les films d’action. Stallone, Bruce Willis, Wesley Snipes, moi, Vandamme… on fait tous la même chose. On passe à travers les vitres, on se bat sur un canapé. Aujourd’hui, pour moi, il faut se battre dans l’intérêt de l’histoire !"

Nicolas (connu) et Bernard (inconnu)

« Isabelle a les yeux bleu. Les yeux bleus Isabelle a…»
Ca c’était…
- Stéphanie de Monaco…
Non! En fait ça, c’était les Inconnus. Depuis, ils sont devenus célèbres et ont tous mal tourné. Tous sauf un… Bernard Campan. Des 3, c’est le seul qui s’en est réellement sorti. Acteur incroyable, il n’a tourné que des drames comme, entre autres, « L’homme de ma vie » et « Se souvenir des belles choses ». Ce n’est donc pas étonnant de le retrouver pour son premier film en tant que réalisateur dans un drame, « La face cachée ». Après des années de vie commune, c’est la routine qui tient le mariage d’Isa et de François. Ils vivent à 2 et pourtant ils ont l’impression d’être des étrangers. Aujourd’hui, ils vont devoir se retrouver… Pour Bernard Campan, « La face cachée » est un projet on ne peut plus personnel. Il a quasi tout fait. Il l’a écrit, interprété et réalisé. Délicat, beau et triste à la fois, extrêmement bien joué, avec « La face cachée » (en salles depuis le 3 octobre), vous découvrirez un artiste plein de talents !
- Stéphanie de Monaco!?
NON!!! Bernard Campan!

Nicou et Loulou pour pas cher


Pour les uns, Jean Dujardin sera toujours le Loulou de Chouchou. Pour les autres, il sera éternellement Brice de Nice, tout de jaune vêtu attendant la vague sur une mer plate et sans marée. Mais au-delà de toutes les étiquettes qu’on peut lui coller, Jean Dujardin reste un acteur à part entière. Doué, il peut tout jouer, tous les rôles, tous les genres. De la comédie (« OSS 117 ») au drame (« Contre-enquête »), il est à l’aise partout. Et il le prouve une fois encore dans « 99 francs » de Jan Kounen (en salles chez nous depuis le 26 septembre), le film inspiré du roman éponyme de Frédéric Beigbeder. Sans brader son talent, Jean se vend pour « 99 francs ». Une affaire en or !
Dans ce film, Octave, votre personnage, est cynique et égoïste ! Rassurez-nous, c’est un vrai rôle de composition ?
Oui ! (rires) C’est un égoïste romantique. Ne pas être soi, c’est ce qu’on demande au cinéma finalement. Vous savez ce que m’a dit Beigbeder avant le tournage ? Si tu accroches la perruque, les lunettes et la suffisance, ça devrait aller. Et puis le cynisme, c’est un genre que j’aime bien. Car après, il faut racheter la personne. L’acteur doit trouver ce qu’il y a de bon en son personnage. Au final, il faut qu’on l’aime. Si on ne s’attache pas, c’est mort.
Ce personnage, c’est Beigbeder, l’auteur. Vous l’avez rencontré ? Et quand il s’est vu à l’écran, que vous a-t-il dit ?
Ca doit être assez troublant de se voir de son vivant car il y a des passages dans le film, des moments, qui ont réellement marqués sa vie. Je crois qu’il restera assez discret là-dessus si vous le rencontrez. Moi, j’ai rencontré la bête, l’espèce de vampire de nuit. C’est quelqu’un de très attachant, difficilement accessible, brillant… évidemment, cynique. Un homme toujours dans l’ironie, dans le jeu, dans le charme. Bref, dans tout ce qu’il nous donne depuis le début. C’est-à-dire un mec qui crache dans le système et qui est dans le système. C’est ce qui fait sa force, sa patte.

samedi 13 octobre 2007

Alice et Nicolas qui, lui, est au Pays des Merveilles!


C'était le 27 septembre 2007. Ce jour-là, j'ai suivi le lapin blanc et il m'a directement conduit dans les bras de la belle Alice Taglioni. Elle présentait à Paris son nouveau film "Détrompez-vous" réalisé par Bruno Dega et Jeanne Le Guillou. L'histoire en 2 mots? Ou plutôt en 44 mots...
Thomas et Carole, Lionel et Lisa : deux couples officiels, un troisième qui nourrit en secret une relation passionnée. Quant au quatrième couple, formé par défaut, que va-t-il faire ? Se venger ? Non, détrompez-vous... Ils sont bien plus malins et amoureux que cela... Tatatatinnnnnn... Non non, détrompez-vous, cette histoire est réellement sympathique, drôle et tendre à la fois. Aux côtés d'Alice, vous retrouvez dans ce film Mathilde Seigner, François Cluzet et Roschdy Zem. Sa sortie est prévue chez nous en Belgique le 31 octobre.
En tout cas, en interview, la belle Alice m'a avoué qu'elle dort nue et que seul son chien lui est fidèle. Waouw, ça y est, je suis amoureux... Une fois de plus!